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Notre Mission

En 2012 le Regroupement des Infirmières Françaises au Québec (RIFQ) interpellait les différentes instances décisionnaires sur le manque de reconnaissance du diplôme d’état infirmier français par le gouvernement québécois, ce qui pénalisait les infirmières françaises. Fort de sa ténacité et son engagement le RIFQ a obtenu que nous soyons reconnues à notre juste valeur, soit, infirmières cliniciennes, après deux années d’actions soutenues. En parallèle à cette reconnaissance par le Québec, la France abolissait discrètement dans l’accord de reconnaissance mutuelle (ARM) le stage de 75 jours pour les infirmières québécoises venant exercer sur son territoire.

 

Ayant cru rétablir une équité, nos instances ont créé une nouvelle injustice. Une infirmière française voulant faire valoir ses compétences au Québec devra toujours réaliser un stage de 75 jours travaillés (correspondant à 15 semaines équivalent temps plein) alors qu’une infirmière québécoise peut pratiquer en France dès son arrivée, son intégration restant à la discrétion de son employeur. Nous ne pouvons admettre qu’une infirmière française ait besoin de 75 jours ouvrables pour exercer sa profession alors qu’une infirmière québécoise n’a besoin que de poser ses valises dans l’hexagone. La capacité d’adaptation des unes est-elle si inférieure aux autres qu’on leur impose ce stage si long? 

 

À ce jour, notre association regroupe plus de 2400 membres, certains déjà installés au Québec, d’autres en processus d’installation. Les derniers recrutements d’infirmières françaises prouvent de nouveau la qualité de la formation française et la place importante que ces dernières occupent dans le système de santé québécois. Compte tenu de l’importante pénurie de main d’œuvre que subit le Québec de nos jours, la suppression du stage serait perçue comme une ouverture plus équitable entre les échanges franco-québécois. 

 

C’est pour toutes ces raisons que nous, le RIFQ, avons requis l’abolition immédiate du stage d’adaptation pour les infirmières françaises au Québec. 

Nous avons commencé à interpeller différentes instances françaises et québécoises comme nous l’avions fait pour notre reconnaissance. 

Que vous soyez installés, en cours d’installation ou en démarche de réflexion d’immigration, il est important de nous soutenir pour que les IDE soient traités équitablement. Vos voix comptent!

 

Nous vous informerons de la suite des événements.

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